Protections hygiéniques jetables : Grand risque pour notre santé?

Vous avez toujours pensé que vos serviettes jetables et vos tampons étaient fabriqués en coton, avec un film de soie tout doux comme à la télé?

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi elles irritent autant? Et de quoi au juste est composé le filtre anti odeurs, d’une jolie couleur bleue sur la serviette?

Jusqu’ici, personne n’avait réalisé d’étude sur la composition réelle de nos protections intimes. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) s’est enfin penchée sur la composition des protections hygiéniques.

Des composants nocifs aux effets potentiellement cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques et des perturbateurs endocriniens ont été révélés. Najen nature vous dévoile le résultat de cette étude, et attention, asseyez-vous, ça pique aux yeux :

Nos serviettes hygiéniques et tampons contiendraient :

- Des phtalates: suspectés d'altérer la fertilité.

- Des additifs de parfum: provenant de matières premières et procédés de fabrication hautement irritants.

- Du glyphosate : (le même que dans le Roundup, la class’ ! ), désherbant classé « cancérigène probable », ayant fait l'objet de plusieurs plaintes auprès de tribunaux américains.

- Des alcools : asséchants et irritants.

- Des cristaux de polyacrylate de sodium: utilisés dans le noyau absorbant, composants irritants et allergènes aujourd’hui interdits uniquement dans la composition des tampons mais encore malheureusement présents dans les serviettes hygiéniques.

- De l’aluminium: perturbateur endocrinien suspecté.

- Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) : potentiellement cancérigènes et perturbateurs du système immunitaire.

- Du Hexachlorobenzène : perturbateur endocrinien suspecté.

- Du Butylphénylméthylpropional : parfum de synthèse potentiellement allergène et perturbateur endocrinien.

- Du Lindane et du Quintozène : pesticides interdits en Europe depuis 2000.

- De la Dioxine et des furanes : présents sous forme de traces, issus d’agents chlorés utilisés pour blanchir les produits.

Vous êtes toujours là? Je vous avais prévenu(e )s que ça piquerait. Moi aussi j’ai eu le vertige et la peur au ventre quand j’ai pensé à toutes ces années passées à utiliser en toute confiance, ces poisons pour ma santé.

Mais globalement, quels sont les risques à utiliser les protections jetables?

Les industriels essaient de nous faire croire que ces composants chimiques étant présents dans des taux inférieurs aux seuils sanitaires, tout va bien dans le meilleur des mondes, aucun risque …

Pourtant, même à petite dose, les différents composants finissent forcément par s’accumuler aux muqueuses vaginales ou génitales par fréquence régulière.

Or, on sait aujourd’hui que la dioxine pénètre facilement la paroi vaginale très absorbante et se répand sournoisement dans le corps au fil du temps. Selon Greenpeace, “la dioxine est l’une des substances synthétiques les plus toxiques jamais étudiée”. Utilisée dans nos protections périodiques, elle pourrait avoir des conséquences sur la fertilité, des dysfonctionnements ovariens, l’endométriose, des problèmes hormonaux ou certains cancers.

Dans son rapport, l’ANSES déclare aussi que « les calculs de risques effectués ne prennent pas en compte les perturbateurs endocriniens et les effets sensibilisant [allergisant] cutanés ».

Les fibres utilisées dans la fabrication des tampons pourraient, en s’imprégnant de sang et en grossissant, provoquer de petites coupures dans la paroi vaginale. Certains chercheurs attribuent des problèmes de stérilité à une obstruction des trompes de Fallope par ces filaments. Des filaments qui, contrairement aux idées reçues, ne sont pas en coton mais en cellulose synthétique industrielle.

On comprend donc bien vite l’importance de passer aux protections lavables, sécures pour notre santé, écologiques pour la planète et économiques pour notre portefeuille. Vous êtes novices en protections lavables? Suivez notre guide!